kits navals de jcs

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H.M.S. Victory (1765)


Présentation du H.M.S. Victory

Un peu d'histoire

 

Le H.M.S. Victory était un bâtiment de 1er rang puisqu'il était armé de plus de 100 canons, disposés sur trois ponts. Peu de vaisseaux de cette catégorie furent construits en raison de leur coût excessif, tant à la construction, qu'au fonctionnement et en entretien.

Le H.M.S. Victory est le cinquième du nom. Sa construction fut décidée pendant la Guerre de Sept Ans (1756-1763). Elle débuta en 1759 à l'arsenal de Chatham (Angleterre). Le bâtiment fut lancé en 1765, alors que la paix était revenue.

Les premiers essais en mer eurent lieu en 1769. Il fut armé le 12 mars 1778 et effectua son service en mer de la Manche, 9 mois en mer, 3 mois à terre. Il subit un grand carénage en 1787-1788. Suite à la détérioration des relations entre la Grande Bretagne et l'Espagne, le H.M.S. Victory est envoyé en Méditerranée où il y restera en service jusqu'en 1805.

Après la bataille de Saint-Vincent le 14 février 1797, le bâtiment fut rayé de la liste de la Navy en raison du mauvais état de sa structure. Il fut désarmé et utilisé comme hopital pendant une année. L'Amirauté décida de le transformer en ponton prison. La Royal Navy s'y opposa et le bâtiment bénéficia à nouveau d'un grand carénage dont le coût fut supérieur à celui de sa construction. Il reprend la mer et son service en Méditerranée en mai 1803 sous le commandement de l'amiral Lord Nelson. En septembre il participe au blocus de la flotte franco-espagnole devant Cadiz. Le 21 octobre 1805, se déroula la bataille de Trafalgar opposant la flotte britannique à la flotte franco-espagnole. Au cours de cette célèbre bataille, Lord Nelson fut mortellement blessé et le H.M.S. Victory sévèrement endommagé. Il reviendra à l'arsenal de Chatham. Après réparation, il fut affecté en Baltique, puis utilisé comme transport de troupe. Le bâtiment termina son service actif le 28 novembre 1812.

 

Le H.M.S. Victory fut conçu par Sir Thomas Slade. Il est considéré comme son chef d'oeuvre. Au XVIIIe siècle, la construction navale n'était pas aussi précise que de nos jours. A son lancement le vaisseau s'enfonça neuf pouces plus profondément que prévu et il a fallu ajouter 38 tonnes de ballast côté bâbord pour équilibrer le bateau.

 

Le bâtiment fait toujours partie de la Royal Navy. Après avoir été restauré tel qu'il était en 1805, le bâtiment est un navire musée en cale sèche au port de Portsmouth.

 

Sources

 

Anatomy of the Ship, "The 100-gun ship VICTORY", John McKay, Conway Maritime Press.

 

La maquette

 

Modèle d'Artesania Latina au 1/84e

 

Dimensions :

  • longueur : 1250 mm
  • hauteur :   850 mm
  • largeur :    450 mm

 

Une photo de la boîte. Les couleurs sont un peu passées, c'est ce qui m'a permis d'acquérir ce modèle avec un rabais significatif (modèle d'exposition).

 

 

Voici le contenu de la boîte. N'apparaissent pas les couples et la fausse quille puisque le chantier a déjà démarré. Présentation du manuel d'instructions.

 

 

Un peu plus de détails ...

 

 

Superbes plans à l'échelle 1:1. On en ferait des posters !

 

 

La mâture ...

 

 

Les voiles ...

 

 

Plans semblant bien documentés et manuel d'instructions ilustré de nombreuses photos. 74 étapes de construction.

 


06/01/2013
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Démarrage du chantier

Les couples ont été collés sur la fausse quille. Quelques photos. La couleur brune des tranches provient de la découpe laser. En noir les bauquières du premier pont.

 

 

Vue de la proue :

 

 

Vue de la poupe et de la partie inférieure du château arrière :

 

 

Sur le pont inférieur, ébauche de lattage qui sera visible des ponts supérieurs une fois la maquette terminée. Plutôt que de dessiner au crayon les détails du bordage comme préconisé dans le manuel d'instructions, j'ai préféré (avant de coller les lattes sur le pont inférieur) les percer et boucher les trous avec du mastic à bois couleur acajou pour simuler les clous de fixation.

 

 


06/01/2013
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Pose de l'étrave et de la quille

Bien que le manuel d'instructions préconise la pose des bordages avant de coller l'étrave, la quille et l'étambot, j'ai préféré suivre la solution que j'avais adoptée lors de la construction de mes deux premiers modèles : à savoir pose de ces trois éléments en premier lieu et pose des bordages en second lieu. Il me semble ainsi plus aisé d'appuyer et de coller les bordés sur ces trois éléments plutôt que dégager a posteriori leur logement.

 

Etrave posée contre le chantier et manuel d'instructions ouvert à la page. Les couples ont été biseautés (équerrage) de façon à épouser au plus juste la courbure des bordés. Pour les couples les plus à l'avant, un ponçage trop appuyé a dû été rattrappé par rajout de bois !

 

 

Collage, mise en place, vérification de l'alignement et séchage.

 

 


19/01/2013
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Bordage des oeuvres mortes (I)

On se jette à l'eau, c'est parti. Premières virures ! Vue de bâbord avant :

 

 

Vue de bâbord par le travers :

 

 

Détail : punaises de bureau pour appliquer le bordé contre les couples et pinces pour solidariser le bordé au précédent.

 

 

Et voici la proue. Sur les apôtres vous pouvez voir des morceaux de bois que j'ai ajoutés, les ayant au préalablement trop poncés !!! Il m'a fallu rajouter de la matière. Quant aux trous, ce sont des aérations pour équilibrer la pression hygrométrique dans les différents compartiments de la coque.

 

 

A suivre ...


23/02/2013
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Les canons

En parallèle des oeuvres mortes, je prépare l'armement du bateau. J'ai commencé par les canons de 24 livres du pont intermédiaire. La notice comporte une erreur de taille : les soles sont montées à l'envers, la plus grande largeur étant dirigée du côté de la bouche du canon ! De plus elle préconise de fixer les canons au pont par des clous. Je ne m'y risquerai pas compte tenu de la flexibilité du pont. Je les collerai à l'araldite !



Sur les 28 canons du pont intermédiaire, j'ai réalisé 21 affûts.



Autre difficulté : pour les essieux des affûts, il est fourni du fil de 0,4 mm de diamètre (en fait 0,6 mm) alors que les trous dans les flasques sont de 0,75 mm et ceux des roues de 1,5 mm ! Je ne parle pas des tourillons : 1,1 mm dans le canon et 1,75 mm au niveau des sus-bandes. Il faut rectifier cela en profondeur. N'ayant pas trouvé de fil de laiton de 1,5 mm, je suis parti sur des clous en laiton ayant ce diamètre, que je coupe en conséquence ! Il me faut agrandir les trous dans les flasques ! Opération très délicate !



J'ai également décidé de noircir les canons. Je m'aperçois que l'attaque du produit sur le laiton ne se fait pas de façon uniforme. Il y a des zones qui résistent et restent jaunes. Plutôt que d'étaler au pinceau je plonge directement les canons dans le flacon. Il faudra que je fasse une retouche pour l'âme des canons.



Beaucoup de travail alors que de ces canons on ne verra que la bouche ! Je m'entraîne pour ceux du pont supérieur.


31/01/2013
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